mardi 13 septembre 2011

Chapitre VIII. La saga des permis d’urbanisme


Une fois les options de restauration faites, après la rédaction des cahiers des charges et le choix des entreprises, vient la partie administrative, un peu le parcours du combattant.

Pour une série de raisons, les travaux feront l’objet de trois permis d’urbanisme différents.

La 1ère demande de permis porte sur les travaux de menuiserie, d’électricité et de réfection des joints de façade arrière, nous y reviendrons plus loin. Ce dernier poste commencera donc au début du mois de juillet 2009, ce qui marquera réellement le début des travaux, plus de trois ans après le classement !

Cette première demande de permis est déposée en novembre 2008. En février 2009 déjà, la Direction de l’Urbanisme de la Région octroie la dispense de permis unique, considérant que la demande porte sur des travaux d’entretien et de conservation dispensés de permis.

Le deuxième permis d’urbanisme demandé sera le plus important puisque consacré à la reconstitution et la restauration des décors : papiers peints, mise en peinture, tentures et brise-vues, rénovation de la verrière du lanterneau et restauration du vitrail de la salle à manger.

Il est intéressant de citer des extrait de l’avis conforme de la Commission Royale des Monuments et Sites (CRMS), appelée à se prononcer sur le projet dans le cadre de la procédure de délivrance du permis : « des études très poussées des finitions successives des différentes pièces ont été réalisées par l’IRPA et par un atelier de conservation d’œuvre d’art. Il s’agit d’un travail tout-à-fait remarquable permettant, à quelques exemples près, de documenter l’ensemble du décor d’origine. La CMRS félicite le maître de l’ouvrage et les auteurs des études préalables de cette initiative et du travail effectué. La Commission apprécie également les efforts consentis par le maître de l’ouvrage pour trouver des artisans et des restaurateurs expérimentés pouvant réaliser les nouveaux papiers peints et les travaux de peinture dans les règles de l’art (…). La CRMS souscrit pleinement à ces travaux de restauration / restitution qui permettront de retrouver le caractère originel de la maison classée et qui constitueront une expérience exceptionnelle dans le domaine de la conservation/restauration d’intérieurs historiques (…). Pour conclure, la CRMS se réjouit du présent projet qu’elle considère comme exemplaire et de très grande qualité ».

Ouf, n’en jetez plus, la coupe est pleine !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire